Les Yips sont des mouvements incontrôlés qui se produisent le plus souvent lors d'un putt. Ces crampes musculaires perturbent la coordination du geste et dévient la trajectoire de la balle. Les Yips touchent les golfeurs à des degrés différents. Les conséquences des Yips vont d'une simple réduction des performances sportives à l'arrêt prématuré d'une carrière professionnelle.
Au golf, sur 4h30 de parcours, seules 10mn sont dédiées à l'action. Ce timing laisse tout le temps à une mentalisation, à une anticipation anxiogène du coup à venir. Le golfeur associe ainsi à chaque parcours similaire des images mentales de coups réussis ou ratés. Souvent les images négatives prennent le dessus. De peur de répéter une bête maladresse, le joueur porte alors trop d'attention à ses mains, à la position de ses épaules, à son putter. Il se tend, devient anxieux et rate de nouveau son putt. Après avoir été physique, musculaire, le problème devient mental.
Les Yips ne touchent pas que les golfeurs. Toute discipline nécessitant des gestes précis et répétitifs peut être concernée par ces sursauts involontaires.
Cela débute souvent par une petite crampe de l'avant-bras, un mauvais geste, un putt facile manqué au pire moment face à un public médusé.
Les Yips sont des mouvements involontaires qui se produisent le plus souvent au golf lors d'un putt. Le point est perdu malgré l'absence de difficulté technique. Les conséquences des Yips varient d'une simple baisse de performance à l'arrêt prématuré d'une carrière professionnelle.
Environ 25 % des golfeurs seraient concernés à des degrés différents. On retrouve ces spasmes musculaires dans de nombreuses disciplines sportives : chez les basketteurs, les tireurs de précision. Partout où les gestes sont précis et répétés les yips guettent....
Les yips surviennent davantage dans un contexte de forte pression, lorsqu'une anxiété pré-compétitive est présente. Certains golfeurs utilisent le Biofeedback de cohérence cardiaque (BFB-HRV). Ils apprennent à déclencher le geste au bon moment. Lorsque la fréquence cardiaque est optimale. La méditation, la sophrologie sont souvent proposées. Elles sont utiles mais restent insuffisantes car l'origine des Yips est multifactorielle.
La prise en charge des Yips dépend de la physiopathologie dominante. Une évaluation physiologique complète (tonus musculaire, activité cérébrale, niveau de stress physiologique) orientera vers la technique la plus susceptible de réduire les Yips. Le Biofeedback musculaire permet de réduire les spasmes musculaires. La méditation est utile quand l'anxiété est perçue. Le Neurofeedback accélère la récupération en cas de fatigue mentale.
Le point de départ est d'abord moteur, musculaire. Un excès de tonus musculaire involontaire et inconscient survient lors du mouvement. Ces spasmes musculaires perturbent la posture et la bonne coordination du geste technique. Le Docteur Adler retrouve un excès de tonus des muscles extenseurs et fléchisseurs de l'avant bras chez les golfeurs souffrant de Yips.
Le point de départ est d'abord moteur, musculaire. Un excès de tonus musculaire involontaire et inconscient survient lors du mouvement. Ces spasmes musculaires perturbent la posture et la bonne coordination du geste technique.
Une perturbation du fonctionnement des noyaux gris centraux est communément admise. Ces structures profondes du cerveau coordonnent le tonus des différents groupes musculaires pendant le geste.
L'anxiété de contre-performance, la peur de rater engendrent des tensions musculaires diffuses. Des tensions inconscientes des épaules par exemple gênent la posture et la fluidité du geste technique.
Une dystonie se caractérise par des contractions musculaires soutenues et non souhaitées. Elle provoque des mouvements répétitifs, des postures anormales, des spasmes musculaires.
La dystonie focale est liée à un dysfonctionnement des noyaux gris centraux. Situés profondément dans le cerveau, ces structures jouent un rôle dans le contrôle du mouvement (fluidité, vitesse, coordination). Elles filtrent d'éventuels mouvements inappropriés ou spasmes musculaires parasites pouvant survenir pendant l’exécution d'un geste fin.
Les compétitions fréquentes, les gestes répétés engendrent une fatigue du cortex cérébral. Les noyaux gris centraux sont sous l'influence du cortex cérébral. Leur fonctionnement peut être perturbé en cas de fatigue ou lors d'un excès de plasticité cérébrale (souvent associé à l'ancienneté de la pratique). Les phénomènes naturels de plasticité cérébrale peuvent modifier les connexions entre cortex moteurs et sensitifs.
Comme pour les Yips, la prise en charge de la dystonie focale va dépendre de la physiopathologie domimante. Les capteurs de biofeedback et de neurofeedback permettent une mesure objective des différents facteurs impliqués.