Les facultés attentionnelles suivantes sont évaluées : maintien de l’attention, attention sélective endogène ou exogène, flexibilité attentionnelle, désengagement pour libérer les automatismes.

Les capacités d’organisation à l'entraînement et en compétition sont évaluées : planifier des séances, définir des objectifs réalisables de difficulté croissante, rituels de compétition. L'organisation des phases de repos et la flexibilité des entrainements selon la fatigue sont testés.

L'imagerie motrice augmente les performances motrices. Elle consiste à créer une image visuelle du mouvement ou à simuler les sensations liées au mouvement. Le discours intérieur (Self-talk) et l'imagerie mentale sont évaluées.

Le système nerveux sympathique prépare l’organisme pour l’activité physique ou intellectuelle. Les questions évaluent la capacité à se dynamiser même en cas de fatigue et l'aptitude à moduler son degré d’activation en fonction du timing d’une compétition. La quête de l'activation optimale est reliée à la notion d’intéroception.

L'anxiété cognitive (résultats) et les signaux corporels évoquant une anxiété somatique sont évalués. Une anxiété non consciente est recherchée par l'entremise de ressentis différents entre entraînement et compétition.

Les contraintes et contractions musculaires générées par l'entraînement nécessitent une période de repos indispensable. L'intégration des habiletés mentales au sein des 3 grands réseaux cérébraux qui les sous tendent (DMN, SN, ECN) a permis d'ouvrir une nouvelle catégorie d'habiletés dite de récupération. Elle montre l'importance des facultés de récupération physique et mentale pour maintenir une bonne flexibilité dans la dynamique entre ces trois réseaux.